Col dur et pour le moins mythique, le col du Galibier sépare les Alpes du Nord des Alpes du Sud de ses 2 646 mètres d’altitude. La montée côté Maurienne commence à Saint-Michel-de-Maurienne à 740 m d’altitude. Le profil se déroule en deux temps. Il faudra dans un premier temps passer le col du télégraphe, un col régulier (autour de 7%) de 800 mètres de dénivelée, avant de redescendre (un peu… pas beaucoup) sur Valloire et entamer à proprement parler la montée du col. Côté sud, le col est plus court puisque 8 km séparent le col du Lautaret à celui du Galibier. Sur cette portion, c’est un col très régulier et sans difficulté. On atteint le Lautaret depuis Briançon ou Le Bourg-d’Oisans. Comptez 36 km jusqu’au Galibier depuis Briançon et 48 km depuis Le Bourg-d’Oisans.
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Versant nord :
Le col du Galibier depuis Saint-Michel-de Maurienne
Hors catégorie
34,8 km – de 740 m à 2 646 m
2072 mètres de dénivelé (826 pour le télégraphe et 1246 pour le Galibier)
6 % de pente moyenne (en comptant la descente sur Valloire)
Voir le segment Télégraphe + Galibier sur Strava
Versant sud :
Col du Galibier depuis le Lautaret
2eme catégorie
8,6 km – de 2 040 m à 2 646 m
662 mètres de dénivelé
6,5 % de pente moyenne
Voir le segment Lautaret – Galibier sur Strava
Profil du Col du Galibier depuis Saint-Michel-de-Maurienne :

Profil du col du Galibier côté sud :

Profil du col du Galibier depuis Briançon :

Descriptif :

Le Galibier côté sud
Côté sud, depuis le col du Lautaret, le col du Galibier est un col facile et roulant, assez agréable. Seule la dernière portion, entre le tunnel et le col, est un peu plus pentue. Si on se gare au Lautaret, c’est plutôt un col facile, classé deuxième catégorie sur Strava. Seule l’altitude pourra gêner certains, car on se trouve au-dessus de 2000 mètres d’altitude.
Si on veut partir de plus bas, on peut partir du Bourg-d’Oisans, de Villard-d’Arênes ou de Briançon. Notez toutefois que la route du Lautaret est assez circulé et pas toujours agréable à rouler en été. Depuis Bourg-d’Oisans, le col du Galibier se trouve à 48 km et 17 km depuis Villard-d’Arêne. Depuis Briançon, il se trouve à 36 km. Oisans et Briançonnais sont deux terres de vélo. Dans l’Oisans, on accède à l’Alpe d’Huez, à la Croix de Fer, au Glandon et au Galibier. Dans le Briançonnais, on trouve notamment le Granon, l’Izoard et le Galibier.
Le Galibier côté nord
Côté nord, le Galibier est dur, surtout si on commence l’ascension à 710 mètres, à Saint-Michel-de-Maurienne. Là, on trouve une gare reliée à Chambéry, Lyon et Grenoble (tous les trains acceptent les vélos), et une sortie d’autoroute.
L’ascension commence par le col du Télégraphe : 11,7 km de montée à 7% de moyenne. Le col escalade le versant nord de la vallée de l’Arc en forêt. Pour autant, en plein été, la route est souvent au soleil. On démarre à 710 m d’altitude pour arriver à 1566 m au col du Télégraphe. La montée est assez régulière (7%), un peu plus dure au début qu’à la fin.
Celle du col du Galibier se fait avec beaucoup plus d’irrégularités. Au départ de Valloire, la première difficulté arrive juste après avoir franchi la Valloirette. En effet, la montée vers le hameau des Verneys avoisine les 10%… Puis la route se calme et l’on suit le fond de vallée assez régulièrement jusqu’à Plan Lachat. Ici, la route devient un peu plus vertigineuse en s’élevant au-dessus de la vallée. La pente aussi s’élève et on ne passera plus au-dessous de 8% avec déjà 22km de montée dans les jambes.
Comme pour nous réconforter, la montagne se fait de plus en plus belle et il n’est pas rare de rouler à quelques mètres des marmottes, de voir traverser devant soi un troupeau de moutons ou encore de voir quelques plaques de neige…

Les derniers kilomètres sont psychologiquement plus difficiles puisque pendant plus de cinq kilomètres, vous aurez une vue sur le col au bout de la vallée. À partir de 2400 m, il n’est pas rare de voir de vrais murs de neige au bord de la route, surtout au mois de juin.
Au sommet, il ne vous restera plus qu’à descendre, soit du même côté (la descente est magnifique et assez rapide), soit du côté du col du Lautaret… Certains cyclistes aiment faire le retour par Bourg d’Oisans et le col de la Croix de Fer ou par les cols de Montgenèvre et du Mont Cenis via l’Italie.
