Selon les données de G2A Consulting, institut de suivi des réservations en stations de ski, les réservations sont en retard de 7 % au 30 septembre par rapport à la même date en 2019. Ces chiffres restent à modérer car 2019 était exceptionnelle en matière de réservation anticipée. Ainsi, cette saison semble conforme aux autres saisons et même en avance de 11% par rapport à l’an passé. Si l’on compare à 2019 et à 2018, le remplissage est également en avance, respectivement de 0,6 point et de 1,7 point.
Dans le détail, la baisse par rapport à 2019 est moins prononcée dans les Alpes du Nord (-6%) que dans les Alpes du Sud (-11%). Les stations de charme (-25 000 lits) maintiennent leurs niveaux de réservation, alors que ce sont les stations d’altitude, à la forte dépendance aux flux internationaux, qui pâtissent de cette baisse (-11%). Si les hôtels ont des réservations stables et les résidences de tourisme en légère baisse (-5%), les villages vacances (-17%) et les locations PAP (-23%) souffrent plus en ce début de saison. Bref, à moyenne altitude, cette saison s’annonce plutôt bonne. A haute altitude et dans le luxe, l’activité reste suspendue à un redémarrage plus intense des flux internationaux. La clé pour ces stations viendra du déblocage ou non du marché anglais dans les prochaines semaines.
A date, le taux d’occupation est de 33,2%, soit près de 50% des réservations à enregistrer pour tout l’hiver. Mi-janvier 2019, le taux d’occupation moyen atteignait en effet ainsi 60,3%. Selon plusieurs personnes présentes lors de la présentation des chiffres, les récentes annonces gouvernementales concernant l’ouverture des stations cet hiver, ainsi que les récentes chutes de neige, ont créé un réel boost sur les réservations ces derniers jours.