A l’occasion de ses 31 ans, le salon Grand Ski, devenu Destination Montagnes Grand Ski, accueille ces mardi 1er et mercredi 2 mars, 319 tours opérateurs provenant de 41 pays. Ces derniers viennent à la rencontre d’un peu moins de 200 exposants (offices de tourisme de stations, domaines skiables et hébergeurs principalement) réunis à Savoie Expo à Chambéry sous l’initiative d’Atout France. Si les tendances sont plutôt optimistes pour sur cette saison qualifiée de « remarquable » par Fabrice Pannekoucke, président d’Auvergne Rhône Alpes Tourisme et « malgré l’absence des Britanniques en début de saison et des long-courriers » insiste Jean-Luc Boch, maire de La Plagne-Tarentaise, c’est maintenant le spectre de la guerre en Ukraine qui fait craindre des difficultés pour l’avenir. L’ambiance est toutefois à l’optimiste et à la sollicitude envers le peuple Ukrainien « qui n’a rien demandé » précise le maire de Chambéry, Thierry Repentin.
Pour le moment en stations, tout va bien, les clientèles françaises, belges et néerlandaises ayant, semble-t-il, largement compensé l’absence des clientèles long-courriers, principale raison d’être de ce salon. Malgré une baisse de fréquentation d’environ 20% de ce dernier, sans doute due aux dernières limitations de déplacement, l’étrange impression ici, c’est que le « monde d’avant » est bien de retour. Certains jugeront l’économie du ski « résiliente », d’autres penseront qu’elle n’a pas pris la mesure de sa fragilité. Ici, en tout cas, on évoque encore les bouchons pour accéder aux stations comme un heureux problème, même si le président de l’Association des Maires des Stations de Montagne juge qu’il faudra bien un jour s’attaquer au manque de trains pour accéder aux vallées de Savoie.
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