À Serre Chevalier, dès le mois de juin, une microcentrale hydroélectrique entrera en service dans l’usine à neige de Fréjus à La-Salle-les-Alpes. Elle produira chaque année 3 gigawattheures, permettant à la station de produire 21% des besoins énergétiques du domaine skiable. Ces derniers sont en effet de forts consommateurs d’énergies avec le fonctionnement des remontées mécaniques et la production de neige de culture notamment. Si la production hydroélectrique n’a pas lieu en hiver, la vente sur le réseau permettra d’en compenser les coûts et les consommations. Depuis 2019, le projet d’énergies renouvelables de la station a permis de déployer des panneaux solaires et des microéoliennes sur le domaine dans le but d’atteindre 30% d’autoconsommation d’ici à cette année. Ce sera chose faite dès le mois de juin avec la mise en service de la microcentrale. Cette dernière apportera près de 70% de l’énergie produite par le domaine. Plus visibles, les éoliennes sont pourtant presque symboliques avec seulement 1% de l’énergie produite.
Le mont Blanc est un cap que l’on aime repérer en montagne. En été, il resplendit de blanc avec ses neiges éternelles baignées de soleil. On le voit depuis certains villages des Alpes : Les Houches, Chamonix, Megève, Combloux, Les Arcs et Praz de Lys. On le voit aussi en plaine depuis Grenoble, les pentes nord du Grésivaudan, Montmélian, mais aussi Lyon et Mâcon très tôt le matin. Cartographisme.com a publié une carte intelligente qui met en lumière les zones où, techniquement, l’on peut voir le mont Blanc. Il s’agit d’une carte en ombre avec un modèle numérique de terrain qui montre en lumière les zones éclairées par le mont Blanc si ce dernier émettait de la lumière. Des Vosges au Jura, en passant par Mâcon, Lyon et quelques sommets des Cévennes, la carte met en avant les zones où le mont Blanc pourrait être visible (sans pollution, après un jour de pluie et au lever du jour pour les zones les plus lointaines).
Le conflit entre les 2 voisines des Hautes-Alpes touche-t-il à sa fin ? Le domaine de la Forêt Blanche devrait rouvrir ses pistes l’an prochain après une saison ubuesque. Vars et Risoul auraient ainsi trouvé un accord financier. Risoul devra reverser 866 000 euros de son chiffre d’affaires chaque année à Vars, en compensation des skieurs envoyés sur le domaine partenaire. Plus d’infos dans cet article de France 3.
Il a rouvert ses portes le 29 avril 2023 après 8 ans de fermeture. Le musée Savoisien consacre sa collection à expliquer l’histoire de la Savoie à travers les siècles grâce à 8 espaces :
Pouvoirs et territoires
Populations et circulations
Ressources et alimentations
Habitats
Croire
S’habiller
Peintures médiévales de Cruet
Expositions temporaires
On y découvre notamment des objets datant du néolithique, mais aussi d’un passé plus récent, allant des sociétés agropastorales au temps du tourisme. Dans la partie architecture, des maquettes permettent d’appréhender non seulement l’architecture historique, mais aussi les modes d’habiter nés du tourisme. Ainsi, un studio d’Arc 1800 dessiné par Charlotte Perriand a entièrement été recréé au cœur du musée.
Maquettes
Studios Perriand d’Arc 1800
Vivre
Les diables de Bessans
Les objets
Passerelle
Section historique
Exposition temporaire
Peintures de Cruet
Si comprendre l’histoire locale à travers le prisme de la Savoie peut paraître saugrenu dans une société mondialisée, notons que le territoire possède des spécificités : une géopolitique qui a fait passer le territoire des royaumes de Piémont-Sardaigne à la France plusieurs fois et un relief montagneux qui au fil du temps a été au fil du temps une contrainte, puis un atout… La nouvelle muséographie est bien travaillée, claire et aérée, permettant plusieurs niveaux de lecture selon notre âge et le temps disponible. Le musée étant gratuit, il est possible d’y revenir à souhait.
Croître du musée Savoisien
Enfin, le musée prend place dans un ancien couvent franciscain fondé au 13e siècle et entièrement rénové. Son cloitre attenant a également été rénové et rouvert au public. Une réussite !
Il relie Samoëns aux Gets par un très beau balcon avec vue sur le mont Blanc. Le col de Joux-Plane a rouvert ses portes ce jeudi, indique le département de la Haute-Savoie sur son site Inforoute 74. Le col de Joux-Plane est un des 11 cols des Alpes qui verront passer le Tour de France cet été, sur l’étape reliant Annemasse à Morzine. Les coureurs l’emprunteront sur son versant sud, le plus dur, depuis Samoëns.
Fermé depuis deux étés pour travaux, le funiculaire reliant la gare de Bourg-Saint-Maurice à Arc 1600 rouvrira cet été gratuitement pour les piétons. Les dates d’ouverture seront élargies avec un premier fonctionnement les week-ends dès le 17 juin, puis en continu du 2 juillet au 2 septembre. En complément, la mairie de Bourg-Saint-Maurice a souhaité retravailler les tarifs des forfaits de ski saison 2023/2024 en y intégrant une offre attractive incluant le funiculaire.
Dès l’an prochain, les skieurs pourront accéder à de nouvelles formules :
avec un forfait saison 1 jour de ski par semaine + funiculaire 7 jours/7 à 228 € dont le prix baisse de 5%
un forfait saison 2 jours de ski pas semaine + funiculaire 7 jours /7 à 299 € (-5% également)
le tarif 2024 du forfait saison est fixé à 680 €
Un nouveau forfait « flexible » débarque avec 20 jours de ski non consécutifs + accès funiculaire 7 jours /7 à 329 €
Ces nouveaux produits témoignent de l’intérêt de la commune pour les mobilités décarbonées, mais aussi de son engagement pour répondre à faite par l’État de vendre des forfaits à tarifs préférentiels pour les habitants du territoire.
En date du 31 mars, le chiffre d’affaires consolidé des domaines skiables de la Compagnie des Alpes (qui exploite plusieurs des plus grands domaines skiables français) est en progression de 10,1% par rapport à l’an passé, atteignant 434,8 millions d’euros. Cette hausse est portée par l’augmentation du prix des forfaits (5,9% de hausse de revenus) et par une augmentation de 4,1% du nombre de journées-skieur. Côté distribution, le chiffre d’affaires du groupe se voit augmenter 239,9 %, porté par l’acquisition de MMV, acteur majeur des vacances en clubs. Avec un taux d’occupation de 83% cet hiver, le chiffre d’affaires de MMV augmente lui de 3%. Hors MMV, l’activité des agences et de Travelfactory enregistre une croissance de 24% cet hiver.
Selon une note de conjoncture de Savoie Mont Blanc, la saison d’hiver 2023 « s’annonce plutôt correcte » malgré un printemps largement en baisse. Au 14 avril, les nuitées de la clientèle française régressent de 3% sur toute la saison alors que les nuitées étrangères (un moindre volume) progressent de 24% par rapport à l’hiver dernier. En mars, les nuitées ont diminué de 4%, plombées par une baisse de 13% de la clientèle française. « Les températures assez printanières et l’enneigement souvent aléatoire ontfreiné les réservations de dernière minute comme ils ont pénalisé la pratique du ski alpin, avec une diminution desjournées–skieurs de–12% en mars (VS 2022), et du ski de fond (–33% de redevances) » analyse l’institution.
La saison se termine à peine que MMV, spécialiste des vacances en club dans les Alpes, lance la commercialisation de la prochaine saison. À cette occasion, les séjours en première minute sont proposés à -15%. Une offre accessible sur toutes les périodes, y compris les vacances scolaires, et valables dans tous les villages clubs et des résidences club du groupe. Présent dans 16 grandes stations de ski des Alpes françaises, MMV propose une offre club dans des résidences et hôtels clubs. Les 20 clubs 3 et 4 étoiles proposent des séjours de qualité en location ou en pension complète. Les plus beaux sont ceux de Samoëns, Les Saisies, Flaine, Val Thorens, Montgenèvre, Beaufort, Tignes et Sainte-Foy notamment.
Même s’il n’a pas beaucoup vu la neige cet hiver, le col de l’Épine était fermé depuis le 8 décembre. Ce vendredi 7 avril, les services du département de la Savoie ont indiqué son ouverture sur le site savoie-route.fr. À presque 1000 mètres d’altitude, le col de l’Épine est un col de première catégorie qui relie la cluse de Chambéry à l’avant-pays savoyard. Depuis Chambéry, il vous faudra 12 km pour arriver au sommet de l’Épine. Après avoir traversé les vergers de La Motte-Servolex, c’est une route forestière avec peu de vues qui vous attend. Toutefois, de l’autre côté, un beau belvédère permet d’admirer le lac d’Aiguebelette.
C’est Montagne Vacances qui propose cette belle offre promotionnelle dans plusieurs résidences des Alpes : payez une semaine et partez deux semaines, soit une réduction de 50% sur le prix de vos vacances. Parmi les destinations proposées se trouvent :
Saint-Sorlin, joli village au pied du col de la Croix de Fer en Savoie
Les Orres, station de montagne qui surplombe Embrun et le lac de Serre-Ponçon
La Flaine, la station signée Marcel Breuer au cadre de montagne grandiose
La Toussuire et sa belle vue sur les aiguilles d’Arves
Aussois, un des plus beaux villages où partir en été, sur les flancs de la Vanoise
Châtel, beau village de Haute-Savoie
Flumet, terre de reblochon et de verts alpages
Combloux, dans le pays du Mont Blanc
…
Pour certains, l’offre est valable toutes les semaines de l’été.
Pour voir les offres et réserver, ça se passe ici.
Cet hiver, les domaines des Préalpes ont peu ouvert leurs pistes. Ce sont souvent de petites stations, très exposées au manque de neige, mais aussi aux pluies d’ouest, qui ont lessivé la neige en début de saison. Pourtant, la situation au global est plutôt bonne.
Dans une note de fin de vacances d’hiver, la chambre syndicale des domaines skiables notait ainsi qu’à date, la fréquentation globale des pistes était en retrait de seulement 1% par rapport à la moyenne des 3 derniers hivers hors covid, et de 2% par rapport àl’hiver dernier, qui restera exceptionnel.
Si la neige artificielle réduit nécessairement l’exposition à l’aléa météorologique, il faut surtout noter que les vacances de février (1/3 de la fréquentation annuelle) se sont plutôt bien passées. Notons aussi que les chiffres nationaux sont portés par les grandes et très grandes stations d’altitude (78% de la fréquentation totale). Les difficultés des petites stations sont ainsi gommées par des chiffres globaux plutôt bons dans ces dernières. Dans les stations en difficulté, les tarifs ont souvent été remisés, ce qui impactera encore plus le résultat, sans compter les coûts en hausse de l’électricité. Tout va bien au global donc, mais pas partout !
Dans le détail, le bilan provisoire de la saison est positif en Savoie (où l’on trouve des stations d’altitude), dans les Alpes du Sud (où l’enneigement a toujours été bon), mais en baisse en Haute-Savoie, dans l’Isère, la Drôme et tous les autres massifs.
À l’occasion des 50 ans de l’ANCEF, l’association de promotion des sports et du tourisme en montagne organise un colloque avec la CIPRA France sur le slow tourisme, le développement durable et le sport santé en montagne. Il aura lieu les 30 et 31 mars à La Plateforme, à Grenoble. Seront notamment abordés les questions de la surfréquentation, des mobilités douces, du voyage autrement et des bénéfices du sport en montagne pour la santé. À cette occasion, une projection-débat aura lieu le 31 mars au soir à la maison de la montagne, en présence de Corinne Valence, réalisatrice du film « Ressource : la montagne nous soigne ! J’en prends soin » et de la championne Marie Dorin-Habert, pour parler et dédicacer son livre « Un tour de Roue ».
Une semaine avant le dévoilement du Michelin 2023, le guide rouge a dévoilé par communiqué de presse les principaux déclassements de cette édition. 2 chefs perdent leurs 3 étoiles et 3 chefs sont rétrogradés de 2 à 1 étoile. C’est notamment le cas de La Table de l’Alpaga à Megève, restaurant où officie le chef Alexandre Baule. L’Alpaga est un bel hôtel 5 étoiles de Megève situé sur les premières pentes du mont Jaillet avec une très belle vue sur le mont Blanc.
En altitude, surtout en versant sud, l’enneigement est actuellement « très déficitaire » sur tous les massifs, selon Météo France. Au col de Porte, en Chartreuse, on se rapproche de « situations rarement observées » selon l’organisme. La situation devrait s’améliorer dans les Pyrénées et le Massif central cette semaine, mais ailleurs, rien de significatif n’est prévu. Si le réchauffement climatique augmente la fréquence des hivers très peu enneigés, la cause de la carence actuelle est due aux importantes chutes de pluie entre le 17 décembre et le 9 janvier, suivie par la sécheresse du mois de février. Actuellement, selon Skiinfo.fr, une quarantaine de stations des Alpes sont fermées ou ont moins de 50% de leurs pistes ouvertes.
Après la baisse, le rebond ? En 2022, les investissements des domaines skiables ont retrouvé leur niveau d’avant-crise. L’enquête sur investissements menée par le magazine Montagne Leaders avec Atout France et Domaines skiables de France, fait ainsi état de 380 millions d’euros investis en 2022, quasiment au même niveau que 2019 et juste en dessous de 2018. En 2020, ils avaient chuté à 237 millions d’euros et en 2021 à 268 millions. Si le rebond ne compense pas la chute, les domaines skiables signent cette année le deuxième meilleur score d’investissement de la décennie, supérieur de 17,1 % à la moyenne décennale, selon Atout France. Ce rebond est lié selon Domaines skiables de France à l’excellente saison 2021-2022, à « la confiance des professionnels dans leur filière », mais aussi à l’inflation qui touche les matières premières.
On est maintenant en février et il est grand temps de penser à réserver vos vacances d’été. Dans les Alpes, les gens réservent souvent tardivement, payant de ce fait leurs vacances plein pot… Si vous souhaitez bénéficier de réductions, les hébergeurs proposent actuellement des ventes en Early Booking. C’est le cas de MMV, spécialiste des vacances en résidences club, où les réductions peuvent aller jusqu’à -35% pour 2 semaines réservées. Les prix commencent à 612 € la semaine à Arêches Beaufort par exemple, 380 € à Isola 2000. On trouve également des réductions chez Belambra et chez Goélia, spécialiste des belles résidences pas chères en montagne. Pour trouver le meilleur prix cet été, vous pouvez aussi utiliser notre moteur de recherche, en partenariat avec le comparateur Location Vacances Express :
C’est un joli nom pour une marque unique encadrant les 12 agences immobilières de la compagnie des Alpes. « Maison Haute » aura pour but de mieux communiquer, mais aussi d’incarner la volonté de déployer un ensemble de services à destination des visiteurs et des propriétaires. Concrètement, une montée du digital est prévue côté clients incluant la réservation, la géolocalisation, l’arrivée sur place, l’état des lieux en ligne et une conciergerie. Côté propriétaires, on retrouvera notamment l’aide à la rénovation, la gestion des transactions, le suivi de l’appartement, la garantie d’un remplissage optimal l’hiver et l’été et des conseils fiscaux et patrimoniaux. Maison Haute sera présent à Flaine, Serre Chevalier, Méribel, Les Menuires, La Plagne, Les Arcs, Tignes, Val d’Isère, Le Corbier et La Rosière. Les agences Maison Hautes s’intègrent au volet hospitalité de la CDA, intégrant désormais les résidences Club MMV, les résidences lifestyle Yoonly&Friends et les agences de voyages de Travelfactory (Travelski, Yoonly).
C’est une ministre en col roulé qui a visité le Salon Destination Montagne Grand Ski ce mardi. Se félicitant des bons chiffres de la saison et de l’esprit montagnard positif découvert sur le salon, elle a confirmé l’engagement de l’État aux côtés des stations de ski. Olivia Grégoire, ministre déléguée en charge des petites et moyennes entreprises, du commerce, de l’artisanat et du tourisme a notamment évoqué les 331 millions investit par l’État dans le cadre du plan avenir montagne et les 2 milliards d’euros du « fond vert » national, dans lequel les stations devraient trouver une place. Réponse en février. Grande communicante et « ne voulant donner de leçons aux professionnels », elle a toutefois incité les stations à travailler les 4 saisons en pariant sur l’air pur et frais de l’altitude, qu’elle a particulièrement appréciés en ouvrant sa fenêtre d’hôtel afin de fumer une cigarette. « Comptez sur moi pour être à vos côtés », a-t-elle conclu avant de repartir sur Paris.
Depuis le 1er janvier, les logements classés G sont interdits à la mise en location. D’ici à 2028, les Diagnostiques de Performances Énergétiques F et G seront interdits à la location. La moitié des logements de stations ne pourraient plus être mis en location selon une étude. Des chiffres en partie confirmés par la FNAIM Savoie Mont-Blanc qui indique qu’il sera « impossible de réaliser les travaux, faute de trouver des entreprises disponibles et surtout de trouver la majorité indispensable dans les AG de copropriétaires » selon Thomas Arnéodo, référent pour la Montagne en Haute-Savoie, évoquant le cas d’Avoriaz, où il travaille.
Ainsi, selon les chiffres des ventes de 2022, on trouvait 14% de diagnostiques F ou G dans les ventes de l’année à Grenoble, contre 46% à Saint-Gervais, 44% dans les Belleville, 34% aux 2 Alpes et 38% à Chamonix. Un paradoxe quand on sait qu’il fait bien plus froid à Val Thorens qu’à Grenoble.
Les élus locaux se mobilisent donc pour monter au créneau auprès des ministres concernés pour exclure les locations touristiques de la démarche. Pourtant, quand on connaît le froid glacial en altitude, c’est plutôt un « plan marshal » pour la rénovation énergétique en altitude qu’il faudrait demander. Si la mesure est confirmée, reste à savoir comment elle serait appliquée et contrôlée. Si l’application est stricte, elle pourrait faire sortir du marché locatif de nombreux biens et augmenter le nombre de biens en vente. A moins qu’une exception ou un délais supplémentaire n’advienne.