Pour les domaines alpins, la prudence sanitaire aura eu raison de la saison 2020-2021. Ce 20 janvier, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État en charge du Tourisme a annoncé la sentence aux professionnels et à la presse. Face à légère hausse épidémique et à la menace des variants Anglais et Sud-Africains, le Gouvernement a préféré la prudence. Les acteurs de la profession plaidaient eux pour une ouverture pour les vacances de février. « Des mesures de freinages ont été prises et doivent être maintenues. Dans ces conditions, il n’y aura pas de réouverture des remontées mécaniques au 1er février« , précise Jean-Baptiste Lemoyne dont les propos sont relayés dans Tourmag. « La perspective d’une réouverture mi ou fin février parait hautement improbable. Compte tenu du poids des vacances, hélas nous nous orientons vers une saison blanche. Les acteurs de la montagne ont convenu que même s’il y avait un petit bout de saison en mars ou avril, ce serait tellement dans des conditions dégradées, que le scénario privilégié serait celui d’une saison blanche. » L’ouverture semble donc abandonnée pour la saison afin de privilégier le soutien financier de l’État sur la saison complète. Ce soutien sera également élargi largement auprès des fournisseurs comme les équipementiers.
Plus inquiétant, Jean-Baptiste Lemoyne a également évoqué les vacances de février avec scepticisme. « Nous serons amenés à évoquer le sujet des vacances de février et à donner des indications, un peu plus tard » a-t-il précisé.
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont contrastées. Les acteurs de la montagne de leur côté fustigent une décision irrationnelle « basée sur des préjugés ». Demain déjà, le temps sera à la négociation de compensations par ces derniers pour éviter des conséquences trop graves.