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10 bonnes résolutions pour sauver les glaciers Alpin

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Dans les Alpes, les glaciers fondent… et c’est bien de notre faute (des Français, autant que des Texans et des Chinois, certes, mais c’est de la faute de l’être humain). Pourtant, à notre niveau, nous pouvons agir sur cette responsabilité à travers des « petites actions », sans pour autant changer de vie. Et si réduire votre empreinte environnementale était votre résolution 2020 ? Il est temps d’agir !

Je laisse ma voiture au garage

Quand cela est possible, pour des trajets de moins de 10 km aller-retour, privilégiez le vélo ou les transports en commun. À moins de 1 kilomètre de trajet, partir à pied est même plus rapide que de prendre la voiture… Au-delà de l’effet bénéfique commun (plus les voitures resteront au garage, plus notre air sera respirable), vous vous apercevrez rapidement que votre condition physique et votre santé s’amélioreront grâce à cet exercice quotidien !

Je mange local… et de saison !

En France, si vous achetez des bananes, vous payez aussi le porte container et les camions qui les ont transportées. Si vous achetez des tomates en hiver, vous payez également le pétrole qui a permis de chauffer la serre. Et si vous redécouvriez les petits producteurs locaux, au marché ou dans votre magasin de producteurs ? Vous savourerez un jus de pomme le matin produit à moins de 20 km de chez vous, des tomates de juin et diverses courges en hiver ! Fiez-vous aux étalages plutôt qu’aux calendriers des fruits et légumes de saison, car entre Carpentras et Plougastel, la saison des fraises n’est pas la même !

L’avion, c’est fini, je redécouvre le voyage !

Avouons-le, mettre 2 heures pour rejoindre Malte, Lisbonne ou Athènes, ça relève plus de la téléportation que du voyage. L’avion a plus tendance à supprimer le voyage qu’à le créer… Tant mieux, car ce mode de déplacement sans charme est responsable d’au moins 4% du carbone rejeté par l’homme dans l’atmosphère. Et si en 2020 vous supprimiez votre week-end à Barcelone et en profitiez pour voyager : une itinérance à pied dans les Alpes, parcourir 400 km à vélo, découvrir les Grands Lacs italiens ou rejoindre la Grèce en train de nuit, n’est-ce pas là une aventure plus riche en souvenirs qu’un séjour en club sur une plage de Punta Cana ? Et si vous tentiez le train, même pour vos excursions à la journée ?

Je « surfe » responsable

Longtemps, on a pensé que le numérique était écologiquement plus responsable que le papier. C’était sans compter la consommation d’électricité faramineuse engendrée par les box et datacenter nécessaires au web. C’était aussi sans compter sur l’hyperconcentration capitalistique qu’a permis le digital. On dit que le digital a le même bilan carbone que l’aviation… Alors en 2020, dites bye-bye à Amazon, Google et Facebook et découvrez de nouvelles manières de consommer l’internet. Vous pourrez par exemple changer de moteur de recherche pour un moteur de recherche plus éthique : si Ecosia utilise les revenus de vos recherches pour planter des arbres, Lilo, lui, vous permet de financer des projets et des ONG. Au lieu de scruter Google News à longueur de journée, abonnez-vous à la presse, vous ferez vivre des journalistes. Pour lutter contre l’infobésité du web, le 1 est un hebdomadaire indépendant et sans publicité qui décrypte chaque semaine un sujet d’actualité. Enfin, privilégiez Decitre (ou une autre librairie) à la toute-puissance d’Amazon.

Je skie plus green

Nous avons déjà écrit sur le sujet. Trajets en voiture, dameuses, bâtiments mal isolés… le ski n’est pas très green. Il existe pourtant quelques pistes pour skier plus green. Et encore une fois, c’est vous, en tant que consommateur, qui choisissez : hébergement écoresponsable, stations accessibles en train, pratiques douces et domaines skiables engagés… il existe de nombreuses solutions pour continuer à skier tout en réduisant votre impact carbone !

J’achète de l’électronique reconditionnée au lieu d’acheter neuf

Quand vous devrez changer votre téléphone, votre ordinateur ou votre télévision, prenez la direction du Backmarket, ou d’un autre site de reconditionnement. Ces sites vendent en ligne du matériel d’occasion réparé et vérifié… et souvent sous garantie. Ça évite d’acheter neuf en redonnant une nouvelle vie à du matériel fonctionnel.

Je loue plutôt qu’acheter

Vous avez besoin de skis 5 jours par an, d’un VTT seulement pendant vos vacances ou d’une perceuse 3 jours dans l’année ? Pourquoi acheter ce dont vous n’avez pas besoin ? Tout ceci se loue sans problème ! En stations, on peut même louer ses vêtements de ski et ses chaussures de randonnées ! Nous ne vous apprendrons rien également en précisant que vous pouvez louer une voiture ! Pourquoi acheter un break juste pour une semaine de vacances par an quand on peut le louer ou louer une remorque pour un coût largement inférieur au surcoût qu’engendre cet achat ?

Je passe au savon solide… et j’achète en vrac

Et si c’était les petites actions qui formaient les grandes rivières ? Dans un objectif zéro déchet, une seule action doit guider votre consommation : si vous n’achetez pas d’emballages, vous produirez moins de déchets. Moins de déchets, c’est moins de camions et moins d’incinération… et donc moins de gaz à effet de serre ! Deux actions simples permettent de tout changer sans rien changer : exit shampoings, gels douche et leurs boîtes en plastique. Bonjour savons et shampoings solides. Exit aussi paquets de pâtes, de riz et petits gâteaux. Bonjour, graines, gâteaux en vrac, pâtes et riz en vrac… achetés dans votre sachet en coton réutilisable, bien entendu ! Prenez-vous au jeu, vous verrez bientôt qu’il est très facile de diviser ses poubelles par 2 (l’autre moitié, c’est une autre histoire).

Je composte mes déchets verts

Dans la même logique, si vous avez un jardin ou un compost collectif, pensez à ne plus jamais jeter de matières organiques dans votre poubelle incinérable. Quel gâchis ! Ce qui vient de la terre peut recréer de la terre ! Et alléger vos déchets, c’est aussi, si tout le monde s’y met, alléger vos impôts locaux ! Au jardin, vous pouvez bien entendu tout composter : tonte, feuilles d’automne, tailles de branchages… Pourquoi envoyer à la déchetterie ce qui peut être valorisé sur place ?

Je cultive mon jardin

Si vous disposez d’un jardin, au lieu de le tondre tous les dimanches, vous pourriez en utiliser tout ou partie pour nourrir votre famille d’aliments sains. Une fois séchée, la tonte de la pelouse peut d’ailleurs servir de paillage pour protéger la terre de la sécheresse et pour apporter de la matière organique aux plantes. Votre compost vous permettra de produire en abondance courgettes, tomates et diverses courges pour l’automne.

Les glaciers fondent… mais plus à cause de vous !

Ces dix actions ne sont qu’une base pour progressivement vous extraire du cercle des réchauffeurs de la planète. Il ne s’agit pas de nous culpabiliser et de regarder le monde avec mélancolie. L’enjeu consiste à inventer collectivement un avenir plus responsable, meilleur et plus respectueux de la planète sur laquelle nous vivons. En 2007, nous étions allés voir le glacier de l’Étendard, en Maurienne. Revu l’été dernier, il était méconnaissable et en bien mauvais état. La fonte indiscutable des glaciers n’est pour autant qu’un petit phénomène insignifiant quand on pense aux populations menacées par l’élévation du niveau des océans… Pensons-y quand nous achetons frénétiquement des produits dont, définitivement, nous n’avons pas besoin…

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